Aie !!!: Expression de dépit d’un grimpeur qui s’est fait mal.
Auto-sauvetage : Technique permettant de se sortir seul d’affaire quand tout le monde s’en fout (à chacun ses problèmes, quoi !).
Baudrier : Sorte de harnais destiné à améliorer la « dégaine » du grimpeur.
Bi-doigts : Prise permettant juste d’introduire deux doigts, d’où l’expression : « les deux doigts dans le nez ».
Bivouac : Gîte d’étape bon marché en paroi.
Casque : Matériel de protection utilisé par les allemands en 1914 et encore aujourd’hui par les grimpeurs hollandais dans les falaises.
Chaussons : Chaussure spéciale pour l’escalade dont la fonction principale, chez nos amis « Flamant » (pardon, flamands), est de protéger la cervelle du grimpeur.
Claudy G. : Maître spirituel d’une secte étrange, dont les adeptes se prosternent en « grandes pompes ».
Coincement : Technique gestuelle utilisée par les grimpeurs « coincés ».
Corde : Ficelle servant à retenir le grimpeur malchanceux avant qu’il ne s’écrase au sol (ce qui fait désordre).
Cotation : C’est la carotte qui fait avancer l’âne.
Crochetage : Technique de grand-mère (le crochet) permettant de bloquer le talon sur une prise ; position inconfortable qui entraîne parfois des tremblements (tricot).
Dégaine : Démarche ou attitude ridicule.
Délité : Morceaux se détachant de la masse principale.
Dévers : Paroi où on ne reste jamais bien longtemps.
Du mou : Pour Lechat sur les rochers.
Envolée de manettes : Enchaînement de plusieurs jetés.
Escalade à mains nues : Par opposition à l’escalade en gants de boxe.
Escalade à vue : Quand on a pas les yeux dans sa poche.
Escalade artificielle : Se pratique sur les sites « naturels » ; consiste à se servir d’étriers à défaut d’un téléphérique pour se hisser au sommet d’une voie difficile.
Escalade libre : On utilise le relief du rocher quand on a pas de treuil sous la main.
Escalade mixe : A ne pas confondre avec « cordée mixe », car cela n’apporte pas les même plaisirs.
Facteur de chute : Pour les grimpeurs « timbrés ».
Frontale : Lampe fixée sur le front de l’alpiniste et qui doit s’allumer quand on a une idée (elle est quand même munie d’un interrupteur, on ne sait jamais !).
Gigoter : Se trémousser sur la paroi. Verbe qui doit son origine à un grimpeur célèbre du club Hard N Rock, qui tient à garder l’anonymat.
Gratton : Petite prise permettant de se gratter le dos sans lâcher les mains.
Grigri : Instrument fétiche originaire d’ Afrique.
Grimpeur branché : Grimpeur « Net ».
Grimpeur d’élite : Ne pas confondre avec Papi qui est un grimpeur « délité ».
Grimpeur : Voir « membre du club ».
Grimpeuse : Grimpeur manqué.
Huit : Chiffre arabe situé entre le « sept » de tennis et le « quoi de neuf docteur ».
Jeté : Technique gestuelle qui consiste à « s’envoyer en l’air ».
Jupiler : Sponsor officiel du club : les moniteurs savent pourquoi !.
La voie de la « JUP » : Au bar de la cafette, départ par le « Grand-Marnier » ; le grimpeur intrépide s’est écroulé après le « Pastis ». Il tient aussi à garder l’anonymat.
Lionel F. : Seul grimpeur capable de dépasser la carotte sans s’en apercevoir.
Longueur de corde : Distance entre le début de la corde et son extrémité… et vice-versa.
Mélanie D. : Gauloise irréductible, tombée dans un seau de talc quand elle était petite.
Magnésie : Voir Mélanie D.
Membre du club : Grimpeur qui suit les carottes.
Moniteurs : Ecrans à affichage cathodique ou digital permettant de diffuser des informations destinées à améliorer le niveau des grimpeurs.
Mono-doigt : Prise permettant juste d’introduire un doigt, d’où l’expression : « se mettre le doigt dans le … (censuré).
Moulinette : Technique d’escalade dangereuse, d’où l’expression : « passer à la moulinette ».
Mousqueton : Sorte de révolver…pour les « trous de balles ».
Nœud de chaise : Permet d’attacher un grimpeur avant un interrogatoire musclé.
Nœud de pêcheur : Permet de fixer l’hameçon à la ligne.
Papi : Vestige d’une époque révolue (entre l’âge d’or de l’alpinisme et l’initiation au badmington), c’est quand même mieux que le vélo !).
Pendule : Pour ne pas perdre le nord
Pied-main : Plus efficace et moins vulgaire qu’un « pied-de-nez »
Plate-forme : Grimpeuse sans formes.
Pompages : Exercice d’entraînement sadique destiné à passer les nerfs des moniteurs d’ Hard N Rock.
Premier de cordée : Grimpeur expérimenté, ce n’est plus un « bleu », mais n’est pas encore forcément « marron » ; quand il sera mûr, il tombera.
Prise inversée : Prise visible quand on a la tête en bas.
Prise : Emprunté aux pêcheurs, ce terme désigne la saisie d’un gros poisson.
Queue de vache : Nœud utilisé pour se « vacher ». N’a rien à voir avec l’étude sur la flexibilité des queues de vaches dans les tournants.
Rappel : Remise à l’ordre avant exercices d’entraînements sadiques.
Relais : Emprunté a l’athlétisme (course de relais). Cette technique permet de rendre la main à son compagnon de cordée…voleur, va !.
Sauvetage : Technique permettant de sortir un ami d’une situation délicate …(faut-il l’aimer celui-là).
Sec !!!: Tendre la corde, d’où l’expression : « cul sec ».
Second de cordée : Grimpeur moins expérimenté : c’est encore un « bleu » qui a tendance à devenir vert-pâle en prenant de la hauteur.
Spéléologue : Grimpeur déchu.
Surplomb : Ou Méga-Plomb : Chute mémorable.
Technique gestuelle : Technique d’apprentissage destinée aux malentendants.
Topo : Descriptif des voies d’escalade pour éviter de se perdre dans les chemins d’accès (indispensable pour certains moniteurs d’ Hard N Rock).
Tractions : Idem « pompages », mais encore plus sadique.
Traversée : Croisière romantique.
Tricot (faire du) : sucrer les fraises ou jouer des castagnettes.
Un retourné : Technique gestuelle qui consiste à se placer dos au rocher pour protéger ses arrières (technique importée de Grèce).
Vire : Plate-forme souvent utilisée à rendre la main que l’on a chipé à son compagnon de cordée. N’a rien à voir avec « virée » qui consiste à faire des « jetés » entre amis.
Vol : Voir « relais ».